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 Il était une fois l’éléphant et le coq. Le coq envoie un fer chez le forgeron pour faire une daba (une houe). Le lendemain, l’éléphant vient aussi chez le forgeron pour avoir sa daba. Il arrive. Il trouve que le forgeron est entrain de travailler sur le fer du coq. Il demande au forgeron : « qui t’a donné ce travail ? » le forgeron répond : «c’est le coq ».

Alors l’éléphant lui cri : « enlève ce fer la ! Prend mon travail tout de suite ! »

Le forgeron a peur ; il enlève le fer du coq et il prend celui de l’éléphant. Le lendemain matin, le coq arrive. Il demande au forgeron : « as-tu fini de fabriquer ma daba ? » le forgeron lui répond : « j’étais entrain de travailler sur ton fer. Mais l’éléphant m’a dit de l’enlever et de prendre son fer alors j’ai enlevé ton fer. Il est là. » Le coq répond « si c’est comme ça, enlève le fer de l’éléphant s’il vient, tu lui dit que c’est moi qui est commandé ! » Alors le forgeron enlève le fer de l’éléphant devant le coq et il se met à travailler le fer du coq. Le lendemain matin, l’éléphant arrive. Il demande au forgeron : «  as-tu fini ma daba là ? » le forgeron lui répond : « non ! Le coq est arrivé et il a dit qu’il est le premier. Il m’a dit d’enlever ton fer, de le poser pour prendre son fer a lui. »  Alors, l’éléphant est fâché, fâché…  il dit au forgeron : « enlève le fer du coq et travaille pour moi tout de suite ! Si le coq revient, je vais lui montré que je suis un homme. »

L’éléphant sort, il va à coté et fait un tas de caca (défécation) il dit au forgeron : «  si le coq vient, tu lui dis que c’est l’éléphant, qui est fait çà. Voici qu’elle est ma force ! »

 Le lendemain matin, le coq arrive le forgeron lui raconte ce qu’a fait l’éléphant il lui montre le tas « caca » que l’éléphant a posé. Le coq dit : « ah bon ! C’est l’éléphant ! » il dit au forgeron : « mon frère, laisse le travail de l’éléphant et prend pour moi tout de suite ! » Et le coq monte sur le tas de caca de l’éléphant ; il éparpille tout. A son tour, il fait un petit caca et le pose. Il dit au forgeron : « bon ! Si l’éléphant vient, tu lui dit que c’est moi le coq, qui est fait çà ! Voici ma force ! Ce petit caca que j’ai fait, tu le lui montre ; c’est ma force ! »

Le lendemain matin l’éléphant arrive. Avant même d’arriver chez le forgeron, il ne voit pas le tas qu’il a fait : il n’y a rien. Il se dit : « c’est quoi ça ? » Il arrive et demande au forgeron. Celui-ci explique : « c’est le coq qui est venu. Il m’a dit d’enlever ton fer et de prendre son fer. Et voici ce qu’il a laissé ! C’est sa force ! » L’éléphant pousse un cri « Quoi ! » Il est énervé, il sort, il casse les branches. Il dit : « ce coq là tu vas voire ! Je dis que moi… il n’y a qu’a se rencontrer et nous allons faire la bataille. » Il donne la date de cette bataille. « Dit au coq : s’il veut, il n’a qu’à prendre tout les animaux qui ont des ailes. Et nous allons nous rencontrer ! » Quand le coq  est arrivé on lui dit tout çà. Il doit se préparer. Le coq a tout un bataillon. Tout ce qui ont des ailes sont avec lui : le vautour, les abeilles, les autruches, les perroquets…  . L’éléphant, lui, a tous ce qui ont des sabots : le lion, la panthère, la tortue… tous ceux qui ont des sabots !…

le jour de la bataille, l’éléphant arrive le premier avec tout ces gens. Il faut attendre le coq. Celui-ci c’est préparer avec ces gens. Le coq a rempli une grande gourde ; tu dirais c’est de l’eau. Il a pris une autre gourde et il l’a remplie  tu dirais c’est de la boue et, ensemble ils sont partie a la bataille. L’éléphant avait aussi les singes. Quand il voit arriver le coq, il dit à ces gens d’attaquer. Les singes son montés sur les arbres. L’épervier était resté au loin. Il est venu et il enlève la tête du singe. « Paf ! La tête est tombée par terre. Sa va chauffer ! » Les gens du coq avance. Les troupes de l’éléphant avancèrent aussi. Quand la tête du singe a été coupé, l’éléphant dit : « ça va ! on va commencer la bataille. » Le coq sort la calebasse mais ce n’est pas l’eau qui y a mis, mais c’est les abeilles il les met dans une trompette et il souffle dans la trompette alors les abeilles sortes avec des guêpes, elles vont piquer l’éléphant. Et les oiseaux, les autruches piquent aussi les gens de l’éléphant. Les fourmis magna entre dans la trompe de l’éléphant. Celui-ci commence a casser les bois autour de lui et il se met a courir. Le coq a gagné. L’éléphant est devant et il court il court. En courant, il fait des trous, ça fait des creux. La tortue court, mais elle tombe dans les trous de l’éléphant ; elle n’a plus de force. Ainsi, le coq a chassé la troupe de l’éléphant ; le coq a gagné la bataille.

A la fin, on dit : « si tu es plus fort que quelqu’un, il ne faut pas le minimiser. Il faut avoir le respect de tout un chacun ! »

One thought on “L’ELEPHANT ET LE COQ   (Village De Zowla)

  1. Le respect est plus important que la force.
    Peu importe à quel point tu es fort, ne méprise pas les autres, car dans la vie, tout peut changer.

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